Suis-je réceptif⋅ve à l'hypnose ?

À la sortie d’une séance d’hypnose, l’état de la personne est variable selon sa personnalité et le travail effectué en séance : certains se sentent en pleine forme, d’autres la tête dans les étoiles… Quoiqu’il en soit, tout le monde peut reprendre ses activités quotidiennes après la séance. Si cela est possible, il est conseillé de prendre quelques instants pour vous après la séance, de marcher un peu et de profiter avant de reprendre le cours de la journée !

Non. Vous ne devez pas croire à l’hypnose que ça marche puisque l’état hypnotique est un état de conscience scientifiquement reconnu. Il ne relève donc pas de la croyance. En revanche, toute démarche personnelle demande “qu’on y croit”, dans le sens “qu’on s’y implique”. Si un comédien veut donner une performance vibrante, il doit y croire. Si un sportif veut remporter la victoire, il doit y croire. Il en est de même avec l’hypnose, comme avec toute autre sujet dans la vie.

Oui, tout le monde l’est, dès lors que les conditions propices sont réunies et votre aptitude naturelle encouragée. Avec des techniques adaptées à la personnalité de chacun, l’hypnothérapeute est aussi là pour aider les personnes qui le souhaitent à améliorer davantage leur réceptivité. Car oui, la réceptivité se développe comme toute autre compétence.

Non. L’hypnose n’est ni une baguette magique, ni un sortilège, ni un sérum de vérité. L’hypnothérapeute ne rentre pas dans votre tête pour y mettre des idées bizarres. Il ne va pas non plus vous soutirer des informations contre votre gré.

L’hypnose est avant tout un état de concentration, dans lequel vous gardez toujours le contrôle. Vous ne ferez rien qui soit contraire à vos valeurs ou à votre volonté. Vous pouvez sortir de l’état hypnotique à tout moment, dès que vous le souhaitez.

Il est également important de choisir un hypnothérapeute certifié, avec qui vous vous sentez à l’aise et en confiance. Un bon hypnothérapeute respectera toujours vos limites et travaillera en collaboration avec vous pour atteindre vos objectifs de manière sécurisée et éthique. Avant toute séance, prenez le temps de poser toutes les questions que vous avez et discutez de vos préoccupations ! Un professionnel compétent prendra le temps de vous écouter et de vous rassurer.

L’hypnose est souvent présentée aujourd’hui comme une forme de « reprogrammation », capable de « hacker » votre cerveau. Je n’aime pas ces expressions qui laissent entendre une magie moderne dans lequel la personne hypnotisée verrait son cerveau lavé comme on nettoie un disque dur. En réalité, l’hypnose favorise un apprentissage actif, en stimulant la plasticité cérébrale – c’est-à-dire la capacité du cerveau à s’adapter, un mécanisme essentiel pour évoluer.

Les bienfaits de l’hypnose viennent de sa capacité à nous plonger dans un état d’absorption intense, un peu comme une méditation profonde. Dans cet état, l’esprit est plus réceptif aux idées et peut explorer des perspectives nouvelles, renforcer des comportements positifs ou apaiser certaines réactions. La stimulation de la plasticité cérébrale par l’hypnose permet à chacun de renégocier certains schémas intérieurs, en s’appuyant sur ses propres ressources, ses souvenirs et ses aspirations.

L’hypnose ouvre ainsi un espace privilégié pour se reconnecter à ses objectifs, transformer certaines habitudes, résoudre un trauma, ou renforcer la confiance en soi. Dans cette approche, l’hypnothérapeute agit comme un guide, facilitant un état propice au changement mais en laissant à chaque personne le contrôle total de ses choix et de son parcours. Non pas en implantant une reprogrammation, mais en permettant à chacun de réorienter son propre chemin, en pleine autonomie.

Oui, le secret professionnel couvre tout ce qui vient à la connaissance de l’hypnothérapeute dans l’exercice de sa profession, non seulement ce qui lui a été confié mais aussi ce qu’il a vu, perçu, entendu, compris ou ressenti.

Par ailleurs, il est de la responsabilité de la personne qui demande un accompagnement, d’informer l’hypnothérapeute de tout antécédent médical ou paramédical (traitements suivis, pathologies, diagnostics établis par des médecins ou par des psychologues), et des substances légales ou non légales qu’elles consomme, dès que ces substances ont un effet sur le psychisme.

Toute information partagée est tenue comme strictement confidentielle.

Non. L’hypnothérapeute n’est pas un médecin et n’a pas vocation à se substituer aux différents professionnels de santé que consultent les personnes qu’il accompagne.

La démarche de l’hypnothérapeute se différencie de l’attitude “médicale” impliquant un diagnostic, un pronostic, ou un traitement allopathique. Ses pratiques interviennent en complémentarité, dans le registre de l’accompagnement de la personne, de l’évolution personnelle et du bien-être.

En cas de demande concernant des prescriptions médicales, l’hypnothérapeute oriente toujours les personnes qu’il accompagne vers leur médecin traitant ou leur psychiatre, seuls habilités à répondre à ce type de questionnement. De la même manière, toute personne suivie médicalement est encouragée par l’hypnothérapeute à poursuivre son suivi médical, conformément aux prescriptions des professionnels de santé en charge.

Oui. L’hypnose, notamment combinée à des techniques comme la Somatic Experiencing, est particulièrement adaptée pour traiter les traumas. Elle aide à apaiser le système nerveux et à libérer les mémoires corporelles associées à des événements difficiles.

Il est important d’être en accord avec votre démarche personnelle. Pourquoi franchir la porte d’un cabinet d’hypnothérapie si vous êtes sceptique vis-à-vis de cette discipline ? Si vous avez une véritable réticence à l’hypnose, il serait peut-être plus judicieux de vous orienter vers une autre méthode avec laquelle vous seriez plus à l’aise et qui correspondrait mieux à vos attentes.

Si vous avez simplement des doutes parce que vous n’avez jamais fait d’hypnose, mais que vous souhaitez découvrir cette discipline parce que vous en avez entendu du bien sans pour autant savoir si elle vous convient, alors rassurez-vous. Je vous ferai découvrir l’hypnose en toute sécurité, à votre rythme, et avec beaucoup de respect.

Quoiqu’il en soit, je vous encourage à continuer à lire mon site. Une meilleure compréhension de ce qu’est l’hypnose et de ses bienfaits pourrait vous aider à prendre une décision éclairée, et à vous engager ou non dans une prise de rendez-vous.

Tous ces professionnels ont un point commun : vous aider à améliorer votre qualité de vie. Ils établissent une relation de confiance avec la personne qui les consulte — basée sur l’écoute, l’empathie et le non-jugement — et sont également tenus au secret professionnel. Si leur but est commun, leurs méthodes diffèrent.

Parmi eux, seul le psychiatre est médecin, et à ce titre, le seul à pouvoir prescrire des médicaments. Spécialisé dans les troubles mentaux, il a pour fonction de traiter médicalement ce qui tient de la psychopathologie.

Le psychologue évalue lui aussi les troubles mentaux et accompagne le patient à travers l’approche psychothérapeutique de son choix. De nos jours, les thérapies cognitivo-comportementales sont les plus répandues.

Le psychanalyste propose également un accompagnement par la parole. La fameuse image du « divan », c’est lui. Il favorise l’association libre d’idées, de manière à comprendre l’origine de ses problèmes.

L’hypnothérapeute, quant à lui, accompagne la personne qui le consulte à développer de nouveaux schémas de pensée et de nouvelles façon d’agir, sans chercher nécessairement l’origine des problèmes. Il se distingue par une approche qui ne repose pas sur la parole, mais sur l’utilisation d’un état de conscience modifié — que l’on appelle l’hypnose — dont le but est de décharger les émotions stagnantes et de potentialiser les ressources nécessaires au mieux être.

Ces approches ne s’opposent pas et peuvent tout à fait être complémentaires !

Si l’hypnose est l’outil commun aux hypnotiseurs et aux hypnothérapeutes, leurs objectifs et leurs approches diffèrent fondamentalement.

L’hypnotiseur anime un spectacle de divertissement, captivant le public sur scène et dans des animations de rue. Ses techniques, souvent basées sur des mises en scène et des suggestions rapides, visent des effets immédiats et spectaculaires, mais sans aucune visée thérapeutique.

En revanche, l’hypnothérapeute est un accompagnateur thérapeutique, utilisant l’hypnose comme outil pour aider les personnes qui le consultent à surmonter des souffrances émotionnelles ou des problématiques spécifiques. Il s’appuie sur des méthodes rigoureusement étudiées et individualisées, visant des changements durables dans le comportement et l’état mental des personnes qu’il accompagne.

Le cadre de pratique diffère également. L’hypnotiseur n’a pas de cadre de pratique défini, tandis que l’hypnothérapeute répond à un code de déontologie (tel que le propose le Syndicat National des Hypnothérapeutes) garantissant la confidentialité, le consentement éclairé et le bien-être de la personne qui consulte.

En résumé, l’hypnotiseur divertit et émerveille, tandis que l’hypnothérapeute accompagne et soigne.

L’hypnothérapeute est un professionnel de la relation d’aide qui utilise l’hypnose comme principal outil pour accompagner les personnes dans leur processus de changement. Il est formé par des instituts privés ou des écoles de thérapies brèves. L’hypnothérapeute peut traiter un large éventail de troubles, notamment les addictions, et peut se spécialiser dans certains domaines. Pour ma part, je suis spécialisé dans la résolution des troubles anxieux (anxiété, angoisses, stress, trauma…) et des troubles addictifs (tabac, cannabis…).

Le tabacologue, quant à lui, est un professionnel de la santé. Il informe les fumeurs sur les risques liés au tabagisme et peut prescrire des traitements, tels que des substituts nicotiniques (patchs, gommes à mâcher, pastilles) ou des médicaments anti-tabagiques.

Le tabacologue adopte donc une approche plus médicale que l’hypnothérapeute. Il se concentre principalement sur les aspects physiques de la dépendance au tabac, tandis que l’hypnothérapeute s’attache davantage aux facteurs psychologiques et émotionnels.

Si la dépendance du fumeur est principalement due à l’apport de nicotine, alors le tabacologue est une bonne option. En revanche, si la dépendance est plus complexe, incluant des automatismes (comme fumer une cigarette après un repas ou avec un verre) et une recherche d’appui émotionnel (fumer en cas de stress ou d’ennui), l’hypnothérapeute est alors un allié de choix.

Au même titre que les psychologues, diététiciens ou autres praticiens de la relation d’aide, l’hypnothérapeute est soumis à une obligation de moyen. Il ne peut pas l’être à une obligation de résultat. L’hypnothérapeute met à la disposition de la personne qu’il accompagne, des outils et des techniques (soit des moyens) pour qu’elle puisse évoluer dans son parcours personnel. En aucun cas, l’hypnothérapeute est responsable de l’utilisation autonome de ces moyens par la personne accompagnée, dont découle le résultat de la thérapie brève.